La wilaya dispose actuellement de 16 zones d'expansion touristique approuvées depuis 1988. En marge de sa visite d'inspection dans la wilaya de Mostaganem mercredi dernier, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hacène Mermouri, a souligné que le Dahra dispose de 16 zones d'expansion touristique (ZET, approuvées depuis 1988. Or deux d'entre elles seulement disposent de leurs plans d'aménagement approuvés, en l'occurrence les ZET de Cap Ivy et de Ben-Abdelmalek-Ramdane. À cette occasion, M. Mermouri a suivi un exposé sur la situation du secteur du tourisme dans la wilaya, qui dispose actuellement de 31 établissements touristiques exploités offrant un total de 2 998 lits, dont 12 hôtels, 11 résidences touristiques et le tout générant 661 emplois. Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a annoncé, dans ce cadre et au terme de l'évaluation du secteur, l'envoi d'une commission pour assainir le foncier touristique de la wilaya : "Cette situation est injustifiée. Une commission ministérielle mixte sera dépêchée la semaine prochaine pour l'assainissement du foncier touristique dans la wilaya de Mostaganem", a-t-il déclaré. Dans la wilaya de Mostaganem, 42 projets touristiques ont été approuvés. Certains sont en cours de réalisation avec des taux d'avancement variant entre 40 et 50% et d'autres en voie d'être lancés. L'objectif est de passer d'une capacité d'accueil de 4 000 à 12 000 lits dans les prochaines années, a-t-on expliqué. Par ailleurs, le ministre a inauguré l'hôtel Kasr Mansour au pôle touristique des Sablettes, dans la commune de Mazaghran. Il compte 150 chambres, deux restaurants, une piscine et une plage privée. Durant sa visite de travail et d'inspection, le ministre a abordé l'idée de revoir l'activité des agences de tourisme et de voyages pour attirer les touristes et non se contenter de la vente de billets de voyage de hadj et omra. Il a également souligné que son département ministériel œuvre à renforcer le parc hôtelier national, notamment de manière à faire des offres d'accueil à la portée des couches sociales aux revenus moyens.