Le bilan préliminaire établi par la Protection civile au 31 juillet indique que les sites balnéaires ont accueilli près de 5 millions d'estivants, soit un million de plus que la saison estivale précédente. La Protection civile fait face durant cette saison estivale, l'une des plus mouvementées, en luttant sur deux fronts, à savoir les feux de forêts et la surveillance des plages. En effet, selon un bilan préliminaire établi par la Protection civile au 31 juillet, les sites balnéaires ont accueilli près de 5 millions d'estivants, soit un million de plus que la saison estivale précédente. Le nombre est beaucoup plus important, car les plages non autorisées à la baignade, qui ne sont pas prises en considération dans le bilan, connaissent une grande affluence. Cependant, beaucoup d'accidents, dramatiques pour certains, ont été enregistrés, notamment les noyades. En effet, la Protection civile a enregistré durant cette période 7 décès par noyade dans des plages non surveillées, soit un décès de plus que la saison dernière. Sur les 2455 interventions enregistrées sur les plages, une augmentation de 1539 interventions comparé à l'année dernière, où 1771 personnes ont été sauvées, 331 personnes soignées sur place et 346 autres évacuées vers les centres de santé. Par ailleurs, on notera que ce début de saison estivale a dépassé toutes les statistiques de la saison précédente, en attendant le rush des aoûtiens qui est généralement beaucoup plus important que celui des juilletistes. Pourtant, la Protection civile ne s'est pas limitée à mobiliser les moyens matériels et humains nécessaires pour sécuriser les plages autorisées à la baignade, elle a aussi lancé des campagnes de prévention contre les dangers de la mer et surtout la baignade dans les plages non autorisées, les barrages, les oueds et les étangs. Ainsi, pour assurer la sécurité des estivants dans les 22 plages autorisées à la baignade, la Protection civile a ouvert 35 centres de surveillance. Ce dispositif de sécurité comprend un médecin, 22 plongeurs, 120 surveillants de plages, 250 surveillants saisonniers, mais a aussi renforcé par 27 autres plongeurs venant des wilayas de l'intérieur depuis le début du mois de juillet. La Protection civile a, en outre, mobilisé 9 ambulances, 7 zodiacs, 36 appareils de communication, outre l'équipement individuel d'intervention. Enfin, il faut souligner que le nombre de décès par noyade dans les plages non autorisées est très élevé. Certes, ces plages ne sont pas autorisées à la baignade, mais elles ne sont pas interdites réellement, puisqu'elles connaissent de grandes affluences. N'est-il pas du devoir des autorités concernées de les sécuriser au même titre que celles autorisées sinon de les interdire, ce qui est pratiquement impossible ?