Inscrire un enfant en préscolaire dans un établissement public à Oran relève du parcours du combattant. Le manque de salles de classe dans les grandes agglomérations se pose avec acuité, particulièrement à haï Sabah. Obligatoire depuis 2009, et censé être généralisé pour toutes les catégories et couches sociales, le préscolaire ne touche pas encore tous les enfants qui ont atteint l'âge requis. L'enfant en âge préscolaire (5 ans) trouve difficilement sa place dans les écoles à Oran. Avec près de 400 classes prévues à cet effet, le taux d'inscription s'avère être très réduit. Certains parents s'en sont remis aux écoles privées et crèches, qui proposent des classes de préscolaire pour 5 000 DA le mois. Depuis la mise en place du système préscolaire, il aura fallu être épaulé, voire carrément pistonné pour pouvoir inscrire son enfant dans une classe de l'école publique, nous avouent certains parents. Depuis son instauration et au vu du déficit de ces classes constaté chaque année, beaucoup de jeunes enfants ont été pénalisé, voire même exclus du système scolaire. La disparité s'est fait sentir sur ce volet-là, et plusieurs experts et psychopédagogues l'ont confirmé à Oran. Hadj Hamdouche