Ils faisaient cap vers l'ouest et se seraient retrouvés perdus en mer tournant en rond dans la baie d'Arzew suite à une erreur de navigation à cause de leur inexpérience dans le maniement du GPS. Les gardes-côtes ont mis en échec une nouvelle tentative d'émigration clandestine en interceptant, durant la nuit de mardi à mercredi, à quelques milles au large de la baie d'Arzew, deux embarcations de fortune avec à leur bord 21 harraga, originaires de la wilaya de Relizane, partis la nuit d'un des rivages proches, en projetant de rallier les côtes ibériques. Selon nos informations, ces harraga faisaient cap vers l'ouest et se seraient retrouvés perdus en mer tournant en rond dans la baie d'Arzew suite, vraisemblablement, à une erreur de navigation à cause de leur inexpérience dans le maniement du GPS. Arrêtés et ramenés au port d'Arzew, ils devraient être présentés ce début de semaine devant la justice. Par ailleurs, à Aïn Témouchent, jeudi vers midi, 11 harraga âgés entre 18 et 30 ans, originaires de la wilaya de Saïda, ont été interceptés par les garde-côtes de Béni Saf, alors qu'ils s'apprêtaient à embarquer, à destination des côtes espagnoles, à bord d'un semi-rigide à partir d'une zone rocheuse appelée Zimba, près de la plage de Sassel (commune d'Ouled Boudjemâa). C'est la troisième tentative de harga avortée par les gardes-côtes de Béni Saf en 48 heures, après les deux tentatives simultanées qui ont échoué de 35 harraga dont deux femmes, l'une originaire d'Oran et l'autre une ressortissante malienne. La première opération s'est déroulée à 20 milles marins au nord de Béni Saf, où une embarcation pneumatique a été interceptée, mardi, avec à son bord 18 harraga et une autre embarcation du même type à 15 milles au nord de la plage de Sassel, avec à son bord 17 harraga originaires d'Oran, d'Alger et de Aïn Témouchent. Par ailleurs, selon nos informations, six harraga originaires de Aïn Tolba, El-Malah et Aïn Kihal (wilaya de Aïn Témouchent), qui ont pris le départ à partir de la côte témouchentoise, ont réussi à atteindre les côtes espagnoles et se trouvent dans un camp de rétention des étrangers. Tombée en panne faute de carburant, leur embarcation a été remorquée par un bateau de pêche et ils ont été remis aux gardes-côtes espagnols, a-t-on appris. M. LARADJ et M. Arribi