"Je ne veux plus de cette CFA", a affirmé à ses proches l'ancien international Messaoud Koussa, qui a décidé de ne pas prendre la tête de la commission fédérale d'arbitrage de la FAF, comme mentionné dans le dernier communiqué du bureau fédéral daté du 24 septembre où il est fait mention de la "réinstallation de Koussa au poste de président de CFA". C'est ce que nous avons appris de sources proches du concerné, qui a pris la décision de ne pas prendre en charge la commission d'arbitrage, eu égard au mépris affiché vis-à-vis de lui par le président de la FAF et surtout l'actuel responsable chargé de l'arbitrage, Mokhtar Amalou, qui ne cesse de lui mettre les bâtons dans les roues. Ce qui irrite l'actuel président de wilaya de football de Sétif, c'est la dernière sortie de Zetchi sur les ondes de la radio Chaîne 3, où il avait apporté son soutien direct à Amalou sans pour autant évoquer le rôle de Koussa dans la future CFA, se contentant de dire : "On profitera de l'expérience Koussa, mais les désignations seront toujours gérées par Amalou." À travers cette déclaration, l'ancien arbitre de la finale de la coupe d'Algérie en 1992 sous feu Mohamed Boudiaf a décodé le message et a décidé de ne pas se déplacer à Alger pour son installation. L'autre raison qui a poussé Koussa, selon nos sources, à refuser ce poste est la manière avec laquelle il a été traité lors du dernier bureau fédéral, où il n'avait pas hésité à faire des remarques au président de la FAF en lui faisant remarquer qu'il a été roulé dans la farine et qu'il n'acceptera pas d'être floué. Les deux vice-présidents, Bachir Ould Zemrili et Rebbouh Haddad, lui ont apporté en pleine réunion leur soutien et l'ont encouragé à prendre les rênes la CFA. Fort du soutien des membres du BF, Koussa donne son accord, mais lorsqu'il a appris que son installation se fera en l'absence de Zetchi, il a compris que quelque chose se tramait contre lui, puisque le patron de la FAF a chargé Ould Zemirli, membre de la CFA, de réunir Koussa et Amalou pour soi-disant les réconcilier ! Partant de tous ces éléments, il a compris que même s'il sera installé à la tête de la CFA, il n'aura pas carte blanche, et qu'Amalou continuera à être le véritable patron de l'arbitrage. La gestion anarchique de l'arbitrage par Zetchi risque de faire des dégâts, car la CFA ne renferme que des anciens fédéraux sans le moindre international, même les évaluateurs sont puisés chez des arbitres qui ont quitté l'arbitrage il y a 20 ans et n'ont aucune formation de base. RACHID ABBAD