À la faveur d'un but plein d'opportunisme de Mustapha Saïd, le Mouloudia d'Oran a renoué hier avec le succès à domicile, freinant au passage une JSS séduisante dans le jeu, mais mal récompensée. Titularisé par Moez Bououkaz, Frifer lancera les hostilités dès la sixième minute de jeu sur un puissant tir qui n'est pas passé loin de la transversale de Boukacemi. À cette première alerte mouloudéenne, la JS Saoura, dominatrice dans le jeu, répliquera par deux pétards sur lesquels le gardien de but Natèche fera preuve d'un implacable sang-froid, en s'étendant tout d'abord sur cette puissante reprise de volée de Yahia-Cherif avant de repousser des deux poings une frappe de Bourdim successive à un joli service de Djellit (12'). Plus direct dans le jeu, le Mouloudia d'Oran fera, finalement, la différence sur un pointu de Mustapha Saïd à la 25e minute après un centre de Bentiba repoussé par le gardien dans les pieds de Frifer qui servira le buteur du jour dans de bonnes conditions. Ce pointu de près au ras du montant droit de Boukacem suffira au bonheur de Saïd, auteur de son premier but en Ligue 1 et de son équipe, victorieuse à domicile pour la troisième fois seulement en huit rencontres. La JSS de Fouad Bouali n'avait pourtant pas fait qu'essayer, passant à maintes reprises à côté d'une égalisation certaine, notamment à la 34e minute lorsque Bourdim, sur un coup franc, déposera la balle sur la tête de Tiboutine, lequel n'a, toutefois, pas cadré sa reprise alors qu'il était seul face aux bois de Natèche. De retour des vestiaires, le Mouloudia avait, de son côté, le but du break dans les pieds de Bentiba qui, après avoir chipé la balle à la défense des Sudistes, buta sur un vigilant Boukacem qui vit, dans la foulée, son défenseur Barka s'interposer avec autorité face à Saïd pour l'empêcher de profiter d'une telle aubaine (49'). Onze minutes plus tard, Frifer pouvait mettre, de nouveau, son équipe à l'abri, mais enlevant trop sa frappe alors qu'il était seul aux six mètres, le jeune attaquant mouloudéen redonnera espoir à l'adversaire béchari, trop maladroit offensivement pour espérer, néanmoins, priver les locaux d'un précieux succès. Rachid BELARBI