Le général à la retraite Mohamed Attaïlia, décédé samedi soir à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja à l'âge de 86 ans des suites d'une longue maladie, a été enterré hier au cimetière d'El-Alia. Ses proches, ses compagnons d'armes, ses anciens collègues à l'ANP, des personnalités politiques et historiques, des responsables militaires en fonction, des anonymes, des membres de la société civile l'ont accompagné à sa dernière demeure. Parmi l'assistance figuraient principalement, les frères du président de la République, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l'APN, Saïd Bouhadja, et le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, ainsi que l'ancien chef de l'Exécutif, Abdelmalek Sellal. Cependant, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et les membres de son gouvernement ont brillé par leur absence aux obsèques. Le parcours du général Mohamed Attaïlia a été revisité devant l'assistance par un officier supérieur du MDN qui a lu l'oraison funèbre, et ce, depuis ses premiers jours au maquis de la Révolution en 1955 jusqu'à son départ à la retraite de l'ANP. Né en 1931 dans la wilaya de Guelma, Mohamed Attaïlia avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale en 1955. L'émotion était plus grande quand le représentant du MDN a rappelé les faits d'armes du défunt durant la guerre de Libération nationale, avant de rejoindre l'ANP après l'Indépendance où il avait occupé plusieurs postes au sein de l'Armée nationale. Il avait été, en 1969, promu chef de la 4e Région militaire jusqu'en 1979, puis il avait pris les commandes de la 1re Région militaire jusqu'en 1988. Le général Attaïlia avait été ensuite désigné inspecteur général au ministère de la Défense nationale jusqu'en 1990, avant de prendre sa retraite. H. H.