Les travaux de rénovation entrepris, en février dernier, à l'Institut français de Annaba, sont sur le point de s'achever et l'on s'attend à la réouverture officielle de cet établissement dans le courant de février 2018, a annoncé son directeur, Bertrand Furic, qui a organisé une visite guidée à l'intention des journalistes en fin de semaine, assure, en effet, que le gigantesque chantier ouvert par son prédécesseur, David Queinnec, est avancé aujourd'hui à un peu plus de 80% et que tout permet de croire que l'institut rénové, optimisé et modernisé, sera livré dans les délais contractuels. Rappelant que le marché en question a été confié à Arcon, une entreprise algérienne spécialisée dans ce type de travaux, à l'issue de l'appel d'offres conduit par l'Institut français d'Algérie et l'ambassade de France, en novembre 2016, Bertrand Furic a annoncé que l'inauguration de cet établissement culturel sera faite de manière solennelle par l'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, en présence des autorités et des partenaires traditionnels de l'IF de Annaba. "Sans être somptuaires, les nouvelles installations de l'institut n'en seront pas moins fonctionnelles et parfaitement modernes. Tout a été fait pour que les espaces soient judicieusement utilisés pour le bonheur de tous", a assuré le directeur de l'institut aux journalistes qu'il guidait à travers les quatre étages du bâtiment encore en chantier. Les visiteurs ont ainsi pu se rendre compte par eux-mêmes des transformations importantes qui ont concerné la structure du boulevard du 1er-Novembre de Annaba. Des transformations qui en feront, une fois que chacun des niveaux sera équipé, un lieu de savoir convivial et doté de toutes les commodités, y compris d'une cafétéria et une terrasse avec une vue imprenable sur toute la ville côtière. Il y a lieu d'indiquer que l'ex-CCF de Annaba, qui est le plus vaste des 5 établissements du genre en Algérie, a été le fruit de plusieurs mois d'échanges entre la direction de l'antenne, les chefs de service de l'établissement, les architectes, le service immobilier de l'ambassade et le secrétariat général de l'Institut français. Nous apprenons, par ailleurs, qu'une enveloppe de plus d'un million d'euros a été consacrée à sa réalisation. A. Allia