TLEMCEN : La police des frontières fait son bilan Dans leur bilan annuel, les services de la police des frontières se sont étalés sur le mouvement relatif à la circulation transfrontalière des voyageurs, des véhicules, des refoulés ou expulsés ainsi qu'aux différents délits traités au niveau des frontières terrestres et du port de Ghazaouet et de l'aéroport Messali-Hadj de Tlemcen. Durant l'année 2017 le nombre de voyageurs qui ont transité par l'aéroport Messali-Hadj et le port de Ghazaouet est de 214 272 dont 11021 étrangers. Celui des départs est quasiment le même que celui des arrivées et le nombre total transitant par le port de Ghazaouet est legèrement plus important que par l'aéroport (+30 000 voyageurs). Pour les véhicules, 6170 (1015 immatriculés à l'étranger) ont été comptabilisés à l'arrivée et 3599 (2530) au départ soit au total 9769 véhicules qui ont transité par le port de Ghazaouet. Les services de police du poste-frontière Akid-Lotfi ont traité 274 reconduits nationaux, 1093 reconduits et 680 expulsés marocains. Ceux du port de Ghazaouet ont traité 467 reconduits nationaux alors qu'à l'aéroport Messali-Hadj 2 cas de rapatriés et 48 refoulés ont été traités. Par ailleurs les services de la police des frontières avaient à traiter 83 cas de délits dont 49 cas de recherchés par la justice, 9 cas de détention de stupéfiants... AMMAMI Mohammed Relizane : Retour du commerce informel Profitant de l'absence momentanée des autorités mobilisées, des vieux, des jeunes et moins jeunes reviennent en force et squattent à nouveau dès les premières heures de la matinée jusqu'au coucher du soleil, les espaces publiques pour écouler des produits bon marché et de mauvaise qualité. En dépit de la présence des forces de police qui interdisent à toute personne la vente sur la voie publique, ces marchands ambulants ne reculent devant rien et usent de subterfuges pour échapper à la vigilance des forces de l'ordre qui veillent au grain. Néanmoins, cette activité commerciale illicite tend à être propagée vers les quartiers où l'on n'a pas l'habitude de voir apparaître au grand jour cette pratique tant décriée par les riverains. "Le laxisme de nos certains responsables locaux a, par le passé, favorisé l'émergence de l'informel et l'installation des échoppes de fortune. Donc, une lutte sans merci contre ces activités commerciales interdites par le code de commerce s'inscrit dans la durée et les résultats escomptés ne seront pas pour demain", nous a affirmé un ancien cadre de la DCP. Par ailleurs, il ne se passe pas un jour sans que l'on assiste impuissant à cette vente à la criée effectuée sur la voie publique par ces vendeurs qui guettent le moindre geste des policiers qui n'hésitent pas un seul moment pour les déloger. E. Yacine