Pas moins de 837 personnes ont été reconduites aux frontières par les services de police européens et embarquées à destination des ports de l'Ouest pour séjour irrégulier, selon un bilan d'activités des services de l'Inspection régionale de la police des frontières. Les jeunes originaires de plusieurs régions de l'ouest du pays et notamment d'Oran ont été arrêtés, lors de plusieurs contrôles, lesquels ont révélé que les concernés n'avaient aucun document attestant leur séjour en Europe, particulièrement en France et en Espagne, alors que d'autres avaient le visa qui avait expiré. Par ailleurs, 199 personnes ont été également expulsées pour séjour irrégulier ou pour avoir commis certains délits dans ces pays. Si ces expulsions représentent des cas tout à fait représentatifs du «retour forcé», résultat de la politique de lutte contre l'émigration clandestine, adoptée par les pays de la rive nord de la Méditerranée, 215 autres rapatriés traduisent, en revanche, des cas qui ont volontairement choisi de faire le chemin du retour vers le pays d'origine. Le bilan fait également état de 103 refoulés aux frontières européennes. Ceux-ci ont été trouvés sans aucun document en leur possession, ce qui a contraint ces pays à les refouler vers leur pays d'origine. Au total, ce sont 1.354 personnes qui ont été rapatriées vers les ports de l'ouest du pays. Notons, par ailleurs, que pas moins de 1.096.290 personnes ont transité par les frontières aériennes de l'Ouest. Pour ce qui est des frontières maritimes, l'on signale quelque 303.501 voyageurs ayant embarqué et débarqué aux ports d'Oran et de Ghazaouet, dans la wilaya de Tlemcen.