Le projet de la station d'épuration des eaux usées, pour un investissement évalué à pas moins de 5 milliards de dinars, a suscité un grand intérêt puisque 7 soumissionnaires étrangers ont fait des offres techniques, ce lundi à Oran. La séance d'ouverture des plis s'est déroulée au complexe touristique les Pins d'Or à Cap falcon en présence des représentants des 7 soumissionnaires. Parmi ces derniers figurent 3 sociétés françaises : la Saur qui réalise actuellement la réhabilitation du réseau d'AEP d'Oran ; Degremont qui a réalisé et gère la station de déminéralisation de la nappe de Bredeha et, enfin, Razel, une société spécialisée, entre autres, nous dit-on dans la réalisation des barrages. Deux autres entreprises allemandes ont également fait des offres. Linde qui s'est associée avec l'entreprise algérienne Cosider et Vatech Wabag. Le sixième soumissionnaire est un consortium algéro-égyptien puisqu'il s'agit d'Orascom. La dernière entreprise est chinoise, en l'occurrence la CGC qui a déjà de nombreux projets en Algérie. Quant à la station d'épuration, la fiche technique prévoit un débit de 160 000 m3/j et 220 000 m3/j à l'horizon 2005 — 2015 et concernera 5 communes (Oran, Es Senia, Sidi Chahmi, El-Kerma, Bir El-Djir). Le projet, composé de plusieurs parties (un collecteur d'une longueur de 10 km, une station de pompage, une conduite de refoulement, la station d'épuration…) sera implanté sur un site de 20 ha et les rejets devraient s'effectuer dans la sebkha. Il est également prévu la réutilisation des eaux pour irriguer 12 000 ha de terres agricoles dans la plaine de la M'leta. Il est à signaler que dans le projet de cette station, il est prévu une concession de deux ans pour la gestion et la formation du personnel. Deux ans, une durée trop courte pour certains soumissionnaires. F. B.