Les souscripteurs au programme des 500 logements de type LPP à la cité Ahmed-Medeghri de Rouiba ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour régler leurs problèmes. Ainsi, au-delà du retard constaté dans la réalisation des logements, les bénéficiaires de ces logements, payés au prix fort, plus de 10 millions de dinars, se retrouvent dans une situation des plus inconfortables. Ils dénoncent le fait que leur logements construits sur un lit d'oued, ce même oued constitue leur seule et unique vue. "C'est une évacuation d'eaux usées", dénoncent-ils, avant de raconter que "tout récemment, on a découvert des animaux domestiques morts dans les évacuations". Ils veulent que les autorités compétentes analysent l'eau de cet oued pour savoir si elle est polluée ou non. "On a retrouvé un chat mort sur les abords de l'évacuation, donc on veut savoir si ces évacuations constituent un danger pour notre santé", disent-ils. "Le site Ahmed-Medaghri 500 Logts Rouiba, choisi pour réaliser tout un quartier est traversé par l'oued Bouriah qui charrie dans son lit (à ciel ouvert) les déchets toxiques déversés par la zone industrielle de Rouïba. Ce qui expose les habitants aux odeurs nauséabondes qu'il dégage et à un empoisonnement certain; en particulier, les enfants et les personnes ayant des difficultés respiratoires; sans omettre de signaler le risque élevé de voir des enfants chuter mortellement dans cet oued", lit-on dans une lettre de protestation des bénéficiaires, ajoutant que l'étude de l'aménagement (technique et financier) du projet Oued Bouriah est transmise à la wilaya d'Alger; au courant du mois décembre 2017. Sur un autre volet, les bénéficiaires dénoncent aussi les retards dans la réalisation, mais également, la concentration de plusieurs centaines de logements sur un espace très réduit. "Le nombre de logements prévu sur cette assiette de terrain est exponentiel par rapport à l'espace, ce qui produira un quartier des plus exigus", dénoncent-ils encore, avant de mettre le doigt sur les malformations et les travaux bâclés, notamment, à l'intérieur des logements déjà finalisés, dont la moitié est prévue pour livraison en mars et l'autre moitié en juin de l'année en cours. M. Mouloudj