Suite à l'article de M. Lyès Menacer, paru dans la rubrique "L'internationale" de votre quotidien du 24 janvier 2018, intitulé "Les occidentaux obsédés par l'éviction d'Al Assad du pouvoir : Silence radio sur le massacre turc des Kurdes syriens", et comprenant des allégations non fondées, je voudrais partager avec vous des informations suivantes. L'opération "Rameau d'olivier" a été déclenchée par les autorités turques contre les organisations terroristes "PYD/YPG et Daech. PYD/YPG est la branche syrienne de l'organisation terroriste PKK qui est responsable du meurtre de plus de 40 000 personnes en Turquie. Il est déjà constaté que les armes et munitions fournies par les pays occidentaux à PYD/YPG sont transférées au PKK et utilisées pendant les attaques menées par l'organisation terroriste en Turquie. Comme souligné par l'article 51 de la Charte des Nations regardant le droit de légitime défense ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la lutte contre le terrorisme, l'opération "Rameau d'olivier" est conforme au droit international. Je voudrais rappeler que pour faire face aux attaques (environ 700 attaques jusqu'à ce jour) effectuées à partir de la région d'Afrine vers les cibles civiles ainsi que les postes de garde militaire, la Turquie a dû prendre les mesure nécessaire pour sécuriser ses frontières. Il est nécessaire d'insister sur le fait que comme lors de l'opération "Bouclier de l'Euphrate", qui a été menée d'août 2016 à mars 2017, l'opération "Rameau d'olivier" vise uniquement les terroristes et les mesures nécessaires ont été prises pour éviter de causer des dommages aux civils et aux personnes innocentes. Je voudrais souligner que la politique de la Turquie concernant la Syrie consiste à la sauvegarde de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie. En revanche, les organisations terroristes qui se situent en nord du pays profitent du désordre en Syrie afin de suivre leur propre agenda. La Turquie vise aussi à cet égard à travers cette opération, à renforcer l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie. Pour conclure, la décision de mener cette opération a été prise par le gouvernement turc avec un vaste consensus de l'opinion publique en Turquie, les partis politiques y compris le principal parti d'opposition. Mehmet Poroy, ambassadeur