Vers le relogement de 5500 familles à Oued Tlelat Les sites des 2 500 et 3 000 logements sociaux situés au pôle urbain d'Oued Tlélat haï Ennour (wilaya d'Oran), connaissent une cadence appréciable des travaux d'assainissement et d'aménagement pour accueillir prochainement les détenteurs de pré-affectations. Cependant, un déficit flagrant en infrastructures scolaires risque de pénaliser les enfants scolarisés si les pouvoirs publics décident de reloger les familles avant la fin de l'année scolaire en cours. "Même la rentrée scolaire prochaine est hypothéquée puisque le lancement de travaux de réalisation d'écoles et collèges est en retard", souligne un élu. D'autre part, le maire s'inquiète sur la prise en charge des futurs habitants."Avec une moyenne de 25 000 nouveaux habitants, nous devons recruter du personnel communal pour prendre en charge leurs besoins. Nous attendons le feu vert de la tutelle pour pouvoir recruter surtout des agents de nettoiement", fait savoir le premier responsable de la commune. Quant au nouveau pont qui reliera le pôle urbain à l'autoroute Est/Ouest afin de désengorger le centre-ville de la localité d'Oued Tlélat, le P/APC affirme : "Nous avons approuvé une rallonge au projet pour achever les dernières retouches et bientôt il sera inauguré", avant d'ajouter : "Pour l'éclairage public, nous avons entamé une opération de grande envergure en commençant par éclairer d'abord les parkings des véhicules des habitants, et nous continuerons jusqu'à la satisfaction totale des citoyens malgré l'incivisme". Les cantines scolaires et le transport scolaire sont aussi des dossiers brûlants que l'APC a confiés à un vice-président qui est en contact permanent avec les chefs d'établissements et les parents d'élèves. D'autre part, l'APC a décidé de louer trois marchés couverts de proximité qui seront au service des relogés et autres. "Nous allons conclure prochainement une convention de location avec la direction du marché de gros d'El Kerma", précise le P/APC d'Oued Tlélat. Les élus devront aussi honorer une facture de 4 milliards de centimes de Sonelgaz non réglée par l'équipe sortante. NOUREDDINE BENABBOU Des brigades mixtes : Cnas-Casnos pour lutter contre l'informel Les brigades mixtes de contrôles composées d'agents de la Cnas et de la Casnos, ont procéder à des contrôles et des visites d'inspections inopinées dans la wilaya d'Oran. Cette opération a pu voir le jour grâce au décret exécutif n°17-138 du 11 avril 2017, fixant les conditions d'exercice et les modalités d'agrément des agents de contrôle de la sécurité sociale, avons-nous appris auprès de la Cnas d'Oran. C'est aussi et surtout dans le cadre plus global et urgent de réduire le déficit financier de la Cnas que ces brigades ont été mise en place, pour "lutter contre l'informel et la fraude parafiscale" qui occasionnent des millions si ce n'est des milliards de pertes à la caisse sociale et au Trésor public. Ainsi à Oran ces brigades cibleront plusieurs secteurs comme les cliniques et centres d'imageries médicales, des sociétés privés dans les zones industrielles, les centres de loisirs entre autres, ou encore la grande distribution. Et pour mesurer l'ampleur de la tâche qui attend les brigades de contrôle, il faut savoir qu'à l'échelle nationale sur 1826 missions effectuées en 2017, 9 745 infractions ont été relevées. Pour les 1 499 employeurs en infraction ce sont 1 647 cas de défauts de déclaration de salariés qui ont été constatés et 6 798 sous-déclarations de salaires. L'autre indicateur qui vient conforter cette situation nous vient de l'inspection du travail qui au courant de l'année 2017, avait été amenée à dresser plus de 200 PVI, pour près de 550 travailleurs non déclarés à la sécurité sociale. Toujours en termes de bilan, les dépenses des prestations de la Casnos dans la wilaya d'Oran avait atteint à la mi- 2017, 919 336 876 DA, alors que les recettes réalisées atteignaient les 2 955 916 820 DA. D. LOUKIL