Une session de formation sur l'élaboration des rapports et le suivi des recommandations du Conseil national de l'Homme (CDH) a débuté hier à Alger dans le cadre de l'Examen périodique universel (EPU). À l'ouverture de cette session, organisée par le CDH, en collaboration avec l'Institut des droits de l'Homme de Genève et l'ambassade de Suisse à Alger, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Fafa Si Lakhdar Benzerrouki a précisé que cette session de formation s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum de coopération signé fin 2017 entre le conseil et l'institut. Cette session de trois jours a pour objectif de "définir les principes d'élaboration et de rédaction des rapports et de suivi des recommandations du CDH dans le cadre de l'EPU". L'EPU est un mécanisme actionné par les Etats pour annoncer les mesures prises pour améliorer la situation des droits de l'Homme dans leurs pays et honorer leurs engagements en matière de droits de l'Homme devant l'ONU. Ce mécanisme vise également à améliorer la situation des droits de l'Homme dans tous les pays et à faire face aux violations des droits de l'Homme. Dans ce sens, l'ambassadeur de Suisse à Alger, Muriel Berset Kohen a salué l'attachement de l'Algérie au renforcement et à la protection des droits de l'Homme, soulignant la nécessité de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines. Pour sa part, le représentant du ministère des Affaires étrangères, chargé des droits de l'Homme, Soualem Lazhar, a affirmé que l'Algérie s'est engagée, dans le cadre de la présentation de son rapport sur l'EPU le 8 mai 2017, à mettre en application une série de recommandations en matière des droits de l'Homme, ce qui a permis l'ouverture de plusieurs ateliers dans bon nombre de secteurs, appelant les différents acteurs à contribuer à leur mise en œuvre. Au terme de cette session de formation à laquelle ont pris part 40 représentants de différentes associations de la société civile, une session de formation similaire sera organisée à Tlemcen et Constantine. À une question sur les grèves des secteurs de la Santé et de l'Education nationale, la présidente du CNDH a rappelé que les décisions de justice ont déclaré "illégales" ces grèves, soulignant que les droits à la santé et à la scolarisation sont garantis par la Constitution. APS