Après avoir auditionné l'ex-coach de la JSK, Noureddine Saâdi, et le vice-président, Nassim Benabderahmane, respectivement mercredi et jeudi, les membres de la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la FAF devraient rendre leur verdict dans cette affaire au plus tard lundi, assure une source digne de foi à Liberté. Notre source n'exclut pas un arrangement à l'amiable entre les deux parties sous les auspices de la CRL sachant que cette dernière l'a proposé jeudi aux deux parties. L'arrangement à l'amiable signifierait pour la JSK le paiement de l'intégralité des salaires de Saâdi mentionnés dans le contrat, c'est-à-dire quatre, sans avoir à payer également les dommages pour préjudice moral réclamés par Saâdi. Il faut rappeler à ce titre que Saâdi a déposé à la CRL une requête pour "licenciement abusif et sans préavis". Limogé le 23 février dernier, suite à la défaite contre le DRBT à Tadjenanet, mais sans résiliation du contrat que les deux parties ont signé pour une durée de 4 mois, Saâdi n'a dirigé finalement l'équipe que pendant 35 jours. Il a refusé, en outre, d'être redéployé en tant que DTS à la JSK car son contrat stipule bien qu'il a été engagé en tant qu'entraîneur principal de l'équipe A. Saâdi exige, de ce fait, le paiement de l'intégralité de ses salaires jusqu'à la fin de son contrat, soit un montant de 400 millions de centimes, après avoir encaissé à l'avance deux mois de salaire (200 millions/mois) à la signature du contrat. Bouzidi aura sa licence cette semaine Saâdi met également en avant le préjudice moral subi suite à son limogeage brutal. La direction de la JSK a déposé également à la CRL la même requête pour "abandon de poste". Cette question réglée, notre source affirme en outre que le nouveau coach de la JS Kabylie, Youcef Bouzidi, aura sa licence cette semaine et sera donc sur le banc lors du match des quarts de finale de la Coupe d'Algérie, prévu le 24 mars au stade du 5-Juillet. Tant que la JSK n'avait pas résilié son contrat avec Saâdi, elle ne pouvait pas aspirer à une nouvelle licence d'entraîneur en chef. Ce blocage devrait en effet inspirer la FAF pour trouver d'autres mécanisme réglementaires afin de ne pas pénaliser les clubs en cas de départ d'un entraîneur d'autant plus que la CRL a toute latitude de trancher ce genre de litiges. S. Lamari