Plusieurs prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim dans les prisons marocaines pour dénoncer leurs conditions d'incarcération et revendiquer et défendre le droit à l'autodétermination, a indiqué l'agence de presse sahraouie SPS. Le célèbre militant sahraoui Naâma Asfari, également incarcéré, a été le premier à entamer une grève de la faim illimitée le 27 février dernier en déclarant solennellement : "Mieux vaut mourir pour la dignité que de vivre sans elle". Il a été rejoint, le 9 mars, par huit autres prisonniers du groupe de Gdeim Izik, malgré leur dispersion par les autorités d'occupation marocaines dans plusieurs prisons et leur mise à l'isolement. Les prisonniers sahraouis, grévistes de la faim, veulent faire entendre leur appel au droit à l'autodétermination de leur peuple qui en est privé depuis plus de 40 ans et réclamer l'application du droit international humanitaire qui exige de la puissance occupante, le Maroc, de les transférer dans une prison du territoire du Sahara occidental. M. T.