Même si le wali de Boumerdès l'a laissé entendre lors de la conférence de presse organisée mardi dernier au siège de la wilaya, le démantèlement des chalets occupés par les sinistrés n'est pas une option exclusive même si le bon sens voulait qu'une bonne partie des terrains à haute valeur agricole soit rendue à sa vocation naturelle comme cela l'a été expliqué par le chef de l'exécutif de la wilaya. Ces chalets, qui ne peuvent rester indéfiniment sur place en raison de leur petite surface, laquelle ne dépasse pas 40 m2, peuvent aussi faire l'objet de site de recasement provisoire ou être attribués à des promoteurs immobiliers publics ou versés à l'OPGI. D'autres propositions sont également au stade de la réflexion comme celles avancées par des professeurs d'université de Boumerdès qui suggèrent leur maintien en raison de la zone sismique qui caractérise la wilaya de Boumerdès. Mais une chose est sûre, le devenir des 15 000 chalets comme les terrains sur lesquels ils sont édifiés commence à préoccuper les autorités où la réflexion est déjà engagée au niveau du gouvernement en concertation avec les responsables de la wilaya. En attendant de trouver la formule adéquate, les autorités locales continuent à se préparer pour reloger les sinistrés dans des habitations construites selon les normes parasismiques en vigueur. M. T.