Crise de confiance entre les élus et l'administration, aggravée par des retards dans le lancement des travaux d'aménagement, en raison des problèmes administratifs qui peuvent être facilement résolus, telles sont les difficultés qui incontestablement bloquent le développement et l'amélioration du cadre de vie du chef-lieu de wilaya, c'est du moins ce qui ressort des déclarations du chef de daïra de Sidi Bel-Abbès. Selon le premier responsable de la daïra, visiblement offusqué par le fait qu'aucune opération n'ait été lancée, accuse le président de l'APC et certains élus, qui à ses yeux n'ont rien fait pour résoudre ces problèmes qui retardent le démarrage de projets urgents liés à l'aménagement urbain de la ville et très attendus par les citoyens. Il s'agit de pas moins de 14 opérations de rénovation des réseaux d'AEP, de travaux d'aménagement et de revêtement des cités, routes, voiries et de réalisation de marchés de proximité d'un terrain combiné et équipement d'un bâtiment administratif. Inscrites dans le cadre des programmes du Fonds commun des collectivités locales (FCCL) et communal de développement pour un montant global de l'ordre de près de 25 milliards de centimes DA, et confiées à des entreprises privés en 2015 et début 2018, elles demeurent à ce jour non lancées. Selon un état exhaustif, dont une copie a été remise à notre bureau, les raisons avancés, qui empêchent le lancement de ces opérations, sont essentiellement des problèmes administratifs, notamment un dossier pour raison de retard dans l'établissement des cahiers de charges, un autre rejeté par le contrôleur financier pour suppression de l'article exigeant le plan de recollement et trois autres dossiers non encore examinés par le comité des marchés. A. BOUSMAHA