Le désormais ex-entraîneur du CA Bordj Bou-Arréridj, Lyamine Bougherara, a reconnu que sa décision de quitter, à la surprise générale, le club, à deux jours d'un match crucial face à son ancien club l'AS Ain M'lila pour l'accession, "n'était pas professionnelle", expliquant que sa démission était liée à des raisons "purement personnelles". "Je sais que ma démission n'est pas professionnelle. Ma décision de laisser tomber l'équipe à un moment crucial de la saison, et à deux jours d'un match décisif pour l'accession, a été difficile à prendre. Mais j'ai subi des pressions énormes — car étant un enfant d'Aïn M'lila — qui m'ont poussé à jeter l'éponge. Je ne pouvais continuer. Je pense que j'ai évité le pire", a affirmé, à l'APS, Bougherara. L'ancien gardien de but international a démissionné de son poste, alors que son équipe restait sur trois victoires de rang. Le match ASAM (2e, 51 pts) - CABBA (3e, 50 pts) prévu, demain, au stade d'Aïn M'lila à huis clos, est décisif pour l'accession. "Les dirigeants du CABBA étaient compréhensifs vis à vis de ma décision. J'ai démissionné à contrecœur, c'est désolant de voir tout un travail que j'ai accompli avec les joueurs depuis juillet dernier partir en fumée, mais je n'avais plus le choix", a-t-il ajouté. Et d'enchaîner : "Je souhaite vivement l'accession du CABBA et de l'ASAM, les deux équipes méritent amplement d'accompagner le MO Béjaïa en Ligue 1", a-t-il conclu. Selon une source proche du club, citée lundi par l'APS, Bougherara avait "cédé aux grandes pressions exercées sur lui par les supporters de sa ville natale Aïn M'lila", qui "sont allés jusqu'à le menacer d'agresser les membres de sa famille".