L'étudiant algérien célèbre sa journée qui coïncide avec le 19 mai de chaque année : la journée nationale de l'étudiant. Causes Cette année, de nombreux mouvements et évènements ont marqué la vie estudiantine, notamment les grèves dans les universités pour différentes raisons : manque de moyens, mauvaise gestion des ressources, insécurité, conflits etc. Ce qui est remarquable aussi, c'est l'envie de quitter son pays pour une place dans une université étrangère (française plus précisément), qui s'est manifestée publiquement lors des files d'attente massives afin de décrocher une place pour passer son examen de TCF. Des capacités non négligeables Une bonne partie des étudiants algériens possède d'énormes capacités et des facultés intellectuelles et morales appréciables qui pourraient faire d'eux des décideurs et des maîtres dans leurs domaines à l'avenir et par conséquent, participer au développement du pays dans ses différents secteurs. Mais parfois, être laborieux et avoir du talent ne suffit pas pour réussir et briller. Ces jeunes ont besoin d'un milieu pédagogique sain et de conditions d'études favorables afin de se montrer, d'exprimer leurs idées mais aussi de tester leurs hypothèses et suppositions dans des laboratoires. Analogie Les efforts que fournissent ces jeunes sont modélisés par une série numérique. En mathématiques, une série numérique peut être convergente en valeur absolue, c'est-à-dire en sommant positivement ses termes. Une petite analogie nous conduit à lier les efforts fournis par les jeunes étudiants aux termes de la série numérique, puis le milieu et conditions favorables à la positivité de ces termes et la notion de convergence absolue à la réussite et l'atteinte de ses propres objectifs. Donc cela s'explique, quand vous travaillez dans de bonnes conditions, vous êtes plus susceptibles d'atteindre facilement vos objectifs et d'exploiter votre véritable potentiel, une raison majeure pour laquelle les étudiants fuient massivement. Les génies algériens sont partout Pour rappel, les cerveaux algériens sont un peu partout dans le monde à l'instar des étudiants qui brillent dans de prestigieuses universités et même dans des classes préparatoires en France, des chercheurs qui sont impliqués dans des domaines technologiques de pointe dans les différents laboratoires et centres de recherche de renommée internationale, et ingénieurs et génies qui ne cessent d'avancer dans leurs entreprises. Tout ce potentiel, sera-t-il sollicité pour sa maîtrise et mobilité internationale ? Retournera-t-il servir son pays ? Ou bien, peut-on le considérer comme perte sèche, saignée intellectuelle pour l'Algérie ? Juba AIT ABDELMALEK Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/CAP (EN Polytechnique)