Tous les amoureux des Vert et Rouge auront une oreille tendue vers le salon d'honneur du stade Opow où se tiendra jeudi l'assemblée extraordinaire de la SSPA/JSMB. Les actionnaires sont conviés depuis une semaine à cette assemblée qui suscite l'espoir de milliers de fans. En effet l'avenir du club béjaoui et la succession du président Tiab seront au cœur des débats. Ce dernier qui a annoncé son retrait des affaires du club, présentera officiellement sa démission pour être entérinée. Ce n'est pas tout, face à la colère des supporters, dont certains ont même demandé son départ après que l'équipe ait raté l'accession lors de l'ultime journée du championnat, le président Tiab a décidé de céder ses parts au profit du club amateur pour "se consacrer définitivement à sa santé et à sa famille" comme il l'a si bien précisé dans un communiqué qu'il avait rendu public la semaine dernière à partir de France où il se trouvait pour subir une intervention chirurgicale. Ses frères et les autres actionnaires qui composent la SSPA devraient, selon nos informations, faire autant : c'est-à-dire faire don de leurs actions au profit du club amateur. En d'autres termes la succession du président Tiab est ouverte, ce qui ne sera pas une mince affaire car les éventuels postulants parmi les membres de l'assemblée du club amateur ou dans l'entourage du club, voudront certainement voir plus clair quant à la situation financière de celui-ci. Nous avons appris que les joueurs sont en possession des chèques de garantie de l'entreprise privée des frères Tiab. Sans l'assainissement, du moins en partie des dettes du club, les gens ne vont pas se bousculer pour reprendre le club car le nouveau président doit, lors de son investiture, assumer l'actif et le passif. Quoi qu'il en soit la sagesse doit l'emporter et il y a lieu de s'unir pour doter le club d'un organe de gestion qui pourrait être le président du club amateur, Houassi Belkacem. Cela dit, Tiab, qui a bravé le poids des années et la maladie pour être au service de la JSMB depuis plus de deux décennie, mérite néanmoins de la reconnaissance. Z. T.