C'est un grand exploit celui qu'ont réussi les camarades du vaillant portier sétifien, Mouyet, jeudi dernier. L'USMS jouera donc la première finale de la coupe d'Algérie de son histoire. En effet, après avoir écarté l'USMB en quart de finale, les Grenats ont réussi à sortir par la plus petite des portes un autre spécialiste de l'épreuve, à savoir le WAT, après les tirs au but. Sétif a renoué avec la joie que procure pareil événement. Plusieurs centaines de supporters ont défilé durant plusieurs heures dans les grandes artères de la ville pour exprimer leur joie. Il faut dire que cela fait bien longtemps qu'un club de la capitale des Hauts- Plateaux n'a pas atteint ce tour avancé de l'épreuve populaire. Bien organisés en défense et en milieu de terrain, ne laissant pas beaucoup de champ à leurs vis-à-vis, les Acid et consorts ont bien maîtrisé leur sujet durant les 120' pour pousser finalement les hommes de Benyellès aux fatidiques tirs au but qui ont souri finalement aux gars de Aïn El-Fouara. “C'est un événement historique. Franchement, nous n'arrivons pas à réaliser ce que nous avons réussi. Jouer une finale de la Coupe d'Algérie ce n'est pas donné à n'importe qui. Nous nous sommes bien préparés pour cette confrontation. Dieu merci, tous nos efforts ont été récompensés. Certes, nous avons encaissé le coup durant le match mais, dans l'ensemble, nous avons fait l'essentiel. C'est ça la coupe”, nous a dit, tout heureux, le fougueux milieu de terrain, Brahim Della. Il convient de souligner qu'il faut remonter à l'année 1985 pour trouver un club de ce palier animer une finale, en l'occurrence le CRE Constantine. Par ailleurs, comme promis, les hommes de Laâroussi toucheront une forte prime de la part de leur sponsor Sofafe. On parle d'une récompense de 10 millions pour chaque joueur. Concernant, en outre, leur adversaire, à savoir l'ASO Chlef, qualifié aux dépens des Tuniques rouges annabis qu'ils affronteront le 23 juin prochain dans une finale inédite, les Unionistes ne semblent pas impressionnés par la stature de leur vis-à-vis. “Je pense que maintenant que nous sommes en finale, nous n'avons rien à perdre. Certes, Chlef reste une très bonne équipe, mais cela ne nous empêchera pas d'aborder cette rencontre le plus normalement du monde. J'espère que d'ici là, nous serons fin prêts pour refaire ce que nous avons réalisé contre Blida et jeudi dernier face au WAT'', conclut, pour sa part, Sofiane Bouaâdham. F. R.