Comme chaque été depuis quelques années déjà, des familles entières prennent d'assaut les plages autorisées à la baignade pour s'offrir une place au soleil, pendant une journée ou simplement le temps d'un après-midi. Cependant, ces moments privilégiés sont gâchés par un phénomène exponentiel qui échappe visiblement à tout contrôle des autorités en charge de la gestion des communes côtières qui n'est autre le diktat des parkingueurs. Cette nouvelle "mode" est apparentée plus au racket qu'à autre chose. La récente agression à Bousfer Coralès-plage (wilaya d'Oran) a provoqué une onde de choc après la mort d'un paisible père de famille qui avait refusé de se faire racketter par de pseudo-plagistes. L'autre désagrément qui revient sur nos plages cette saison estivale est la prolifération des solariums et autres espaces de sable squattés par des plagistes illégaux et sans scrupules, à l'affût du gain facile tiré d'une manne financière importante que représente la location de transats et autres parasols à des prix qui ne cessent de flamber atteignant 1000, voire 1500 DA la journée comme à Ouréha, Sablettes, Sidi Mansour, etc. Ces phénomènes sont répertoriés tout au long des plages de la wilaya, et cela a pris des proportions alarmantes avec l'augmentation du nombre de plages autorisées à la baignade qui passe à 34. Les citoyens et habitants de la région souhaitent vivement le rétablissement de l'ordre dans tout ce secteur très sensible afin de mettre un terme à ce qu'ils appellent une vraie "hogra" qui se répète chaque été. M. Salah