Tahar Hadjar a confirmé que les moyennes minimales de participation au classement d'accès aux universités sont maintenues au même niveau que l'année dernière. Certaines ont baissé d'un point. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué, hier, lors de la conférence de presse, que le nombre des nouveaux bacheliers s'élève à 276 391, soit une régression de près de 64 000 lauréats comparativement aux reçus au baccalauréat édition 2017 (340 338 admis). Ce que l'on peut considérer comme énorme au vu, notamment, des taux de réussite des deux dernières années consécutives est très proche (respectivement 56,06% et 55,88%). La proportion des désormais étudiants universitaires met à l'aise Tahar Hadjar qui dit que les 101 universités et grandes écoles, réparties sur le territoire national, sont largement en mesure d'accueillir tous les reçus. D'autant que l'offre des campus a été majorée, pour les besoins de la rentrée universitaire 2018/2019, à 67 000 places pédagogiques supplémentaires. Reste à savoir si les quotas additifs sont à pourvoir dans les filières convoitées en matière d'inscription en 1re année universitaire. Selon le membre du gouvernement, la commission, qui a déterminé les moyennes minimales de participation aux classements d'accès aux études supérieures, s'est basée sur le traitement qualitatif et quantitatif des résultats du baccalauréat et sur le nombre des places pédagogiques disponibles. "Nous voulons nous rapprocher autant que possible du choix du bachelier", a-t-il expliqué. Le ministre de tutelle a aussitôt démenti l'information faisant état du durcissement des conditions d'accès aux filières fortement demandées et de la suppression de l'enseignement de l'informatique et de la philosophie dans les Ecoles normales supérieures (ENS destinées aux futurs enseignants). "Les moyennes minimales d'orientation sont restées, globalement, inchangées par rapport à l'année dernière. Pour certaines filières, elles ont même baissé", a-t-il soutenu. À ce titre, pour pouvoir mettre dans ses quatre choix les sciences médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire) et l'architecture (Epau), le bachelier doit prétendre à une moyenne générale de 15/20, au minimum. Le classement pour l'Ecole nationale polytechnique (ENP) d'El-Harrach débute avec une moyenne de 16/20. Les lauréats dans la section sciences expérimentales seront favorisés pour la première option et ceux des mathématiques pour la seconde et la troisième. Un 14/20 est exigé pour l'Ecole nationale vétérinaire (ENV) d'Alger, et un 14,5% pour les ENS. L'accès aux études des sciences politiques a été allégé d'un point (11/20) à l'échelle nationale et fixé à 13,20 pour Alger... La circulaire additive, fixant ces minima, a été signée mardi par Tahar Hadjar et mise en ligne sur le portail web du département de l'Enseignement supérieur, afin d'orienter les nouveaux bacheliers dans leurs choix lors de la phase de la préinscription qui démarre aujourd'hui. Le 7 août prochain seront connues les véritables moyennes d'affectation pour le bac 2018. Les choix des lauréats aux fortes moyennes les détermineront. Souhila Hammadi