Le ministre du Travail, Tayeb Louh, et celui de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, étaient hier à Tizi Ouzou où ils ont pris part aux festivités organisées à la maison de la culture Mouloud-Mammeri par le mouvement des Scouts musulmans pour célébrer le 64e anniversaire de la mort du fondateur de leur mouvement Mohammed Bouras, coïncidant avec la Journée nationale du scout. Lors de leurs interventions devant les 48 délégations de wilaya présentes, Tayeb Louh, Djamel Ould Abbas et le premier responsable des Scouts algériens, Nourdine Ben Brahim, se sont tous focalisés sur “les vertus” de ce projet présidentiel dont le contenu demeure toujours inconnu. Au terme amnistie, Tayeb Louh a préféré utiliser le mot “pardon”, mais les trois intervenants étaient unanimes à considérer le projet de Bouteflika comme “la seule voie permettant de réconcilier l'Algérien avec lui-même et avec la société et d'ouvrir ainsi une nouvelle page, celle de la stabilité et de la reconstruction de la nation”. Pour Djamel Ould Abbas, la réconciliation est déjà en train d‘être concrétisée en Kabylie à travers le dialogue engagé par le Chef du gouvernement avec les délégués des archs. “Une crise qui sera réglée grâce à Bouteflika”, dira-t-il. Samir Leslous