Le département de Nouria Benghabrit a apporté, jeudi, un démenti formel à l'information relayée par plusieurs médias, au courant de la semaine dernière, s'agissant de l'autorisation d'inscription pour l'année scolaire 2018-2019 des enfants nés entre le 1er janvier et le 31 mars 2013 en première année primaire. Dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale a, en effet, tenu à émettre une mise au point à la suite de la publication, par plusieurs supports médiatiques, d'une information imputant l'obligation faite aux chefs d'établissement scolaire d'accepter l'inscription des enfants nés entre le 1er janvier et le 31 mars 2013, au département de l'Education, qui aurait adressé une directive en ce sens à tous les directeurs de l'éducation de wilaya, selon certains médias. Le communiqué en question mentionne : "Certains médias ont diffusé des informations relatant que le ministère de l'Education nationale a ordonné l'inscription automatique en 1re année primaire des enfants nés entre le 1er janvier et le 31 mars 2013, et qu'à ce propos, la cellule de communication tient à préciser que la circulaire cadre du 24 juin 2018 rappelle que la scolarité est obligatoire pour l'année scolaire 2018-2019 pour les enfants ayant atteint l'âge légal de scolarité, qui est fixé à 6 ans, c'est-à-dire les enfants nés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012." Et de rappeler, en outre, que la disponibilité des places pédagogiques au niveau des circonscriptions déterminera la faisabilité du recours à la dérogation d'inscription des enfants nés entre le 1er janvier et le 31 mars 2013. Disposition qui relève, à vrai dire, d'un privilège accordé depuis toujours aux enfants des employés du secteur de l'éducation par dérogation accordée par l'inspecteur compétent dans la circonscription. Une préséance qui profite également aux enfants de personnes épaulées, mais rarement au citoyen lambda tenu de se conformer à la loi. Aussi, la mise au point du département de Nouria Benghabrit s'apparente à une précaution pour éviter tout mécontentement lorsque l'on sait la surcharge des classes qui prévaut dans les écoles et, partant, l'impossibilité pour les chefs d'établissement d'accorder ce privilège à tout le monde. Kamel Ghimouze