Le vice-président du groupe de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique, Ferid Belhaj, est en Algérie depuis hier "pour réaffirmer le soutien de l'institution aux objectifs que s'est fixé le pays de transformer l'économie et de donner à tous les jeunes Algériens les moyens d'exprimer leur potentiel", indique la Banque mondiale dans un communiqué. Au cours de cette visite de deux jours, le vice-président va rencontrer "le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, le ministre de l'Industrie et des Mines, Youssef Yousfi, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, le gouverneur de la Banque Algérie, Mohamed Loukal, ainsi que des représentants du secteur privé et de jeunes entrepreneurs", ajoute l'institution de Bretton Woods. Les discussions, révèle la Banque mondiale, "porteront sur les domaines dans lesquels la Banque a apporté des services de conseil mais également sur la nécessité d'investir dans le capital humain, les infrastructures et les nouvelles technologies afin d'amorcer la transition vers l'économie numérique et, ce faisant, d'encourager une croissance inclusive et la création d'emplois". M. Belhaj a été reçu, hier, par le ministre des Finances ainsi que par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Selon le représentant de la Banque mondiale, l'entretien avec le ministre de l'Intérieur a porté sur un certain nombre de questions, notamment celles relatives au Plan de développement de l'Algérie à l'horizon 2035. Le portefeuille du groupe de la Banque mondiale en Algérie comprend 9 projets d'assistance technique dans les secteurs de l'agriculture, des finances, du climat de l'investissement, de la protection sociale, des exportations et de la gestion intégrée des régions désertiques. Ces opérations visent à conforter la croissance par le biais de la diversification de l'économie, de la promotion du développement durable, de l'amélioration de l'efficacité des programmes sociaux, de l'optimisation de la planification et de la gestion économiques, et de l'évaluation des institutions. Depuis 2010, le cadre de partenariat stratégique entre la Banque mondiale et l'Algérie est basé sur des services de conseils "Assistance technique remboursable" (ATR), que la Banque propose selon les requêtes du pays et ses priorités de développement. Dans une brochure publiée en mars dernier, la Banque mondiale évoque, entre autres, le projet "Vision Algérie 2035". Ce projet permet de fournir une assistance technique au gouvernement algérien dans la conception et la rédaction de sa "Vision 2035", notamment en fournissant des produits analytiques et des conseils relatifs aux secteurs économiques-clés (gouvernance, secteur financier, capital humain, capital productif, infrastructure, politique macroéconomique). Meziane Rabhi