Suite au communiqué du PT paru dans notre édition du 31 mai dernier, M. Groucène Abdelkader et Merrouche Youcef nous ont fait parvenir, hier, les précisions suivantes. M. Groucène a indiqué “n'avoir pas décidé de faire la politique suite à une rage de dents, son parcours de militant est connu par tous ; il tire ses racines du mouvement scouts en passant par la JFLN, l'UNJA, l'OST (Organisation socialiste des travailleurs) et syndicaliste à l'UGTA et puis le Parti des travailleurs. Dans ce parcours si riche en enseignements, j'ai laissé temps, argent (dans les moments durs du parti), santé... Un parcours fait aussi de répression, de torture et d'emprisonnement (emprisonné de décembre 1983 à mai 1984 en même temps que Mme Louisa Hanoune, M. Abderrahmane Arfoutni et d'autres camarades). Renier mes engagements ? Je suis de cette trempe ? Mais tous les Algériennes et les Algériens qui me connaissent vous diront le contraire, parce qu'ils reconnaissent en moi un homme de grande moralité, un homme à principes, un incorruptible (comme disent certains). Ceux-là, ils m'ont vu à l'épreuve”. Pour M. Merrouche Youcef, “la fuite de la discussion politique ne venait absolument pas de ma part, au contraire, je précise que durant plus de 8 mois, j'ai pris le soin d'élaborer plusieurs textes afin de lancer un débat interne en vue de la construction d'un véritable parti ouvrier et organiser ainsi son intervention sur le terrain. Hélas, non seulement le débat n'a jamais pu avoir lieu, mais a été empêché par des méthodes étrangères à la libre discussion. Le culte officiel du mensonge ne peut induire indéfiniment les citoyens et les citoyennes en erreur. Je tiens à la disposition de tous les Algériens et les Algériennes, militants ou pas, les justificatifs de paiement régulier de mes cotisations mensuelles — signés par le trésorier du parti M. Arfoutni — et le dernier versement a été effectué le 2 juillet 2003, date de mon retour en France”.