Dans notre édition du 21 mai, nous avons fait état d'une dissidence larvée au sein du groupe parlementaire, dont certains éléments seraient en passe de quitter le parti pour divergences avec la direction. La direction du parti nous a fait parvenir, vendredi dernier, une mise au point dans laquelle elle précise qu'aucun député appartenant au groupe parlementaire du PT n'est en désaccord avec la direction du parti, ni “exprime le désir de démissionner”. Dans la même mise au point, la direction rappelle par ailleurs l'exclusion, par le passé, de députés à qui il est reproché “leur reniement des engagements financiers qu'ils ont pris par écrit à l'égard du parti en étant candidats”. Parmi ces députés cités dans la mise au point, Groucène Abdelkader. Ce dernier, réagissant hier à la mise au point, explique, après avoir rappelé qu'il est membre fondateur du parti, qu'il a “rompu définitivement avec le parti en juin 2004, suite à une discussion qui a duré plus de six mois”. Pour ce qui est des raisons de l'exclusion, Groucène Abdelkader dit qu'elles ne sont pas liées au reniement de ses engagements financiers. “Il y avait un litige financier pour lequel j'étais disposé à régler, mais la discussion a pris un caractère très dangereux dépassant les frontières du parti, ce qui était pour moi insupportable”. De son côté, Merrouche Youssef, député de l'émigration, lui aussi en rupture avec le parti, indique qu'il a démissionné le 6 septembre 2003 “pour des raisons exclusivement politiques que j'ai exprimées oralement et par écrit dans le cadre du parti. Je tiens à préciser qu'à aucun moment le problème de mes indemnités financières n'est posé, car j'ai toujours été à jour de mes cotisations”. R. N.