Pour son dernier match de la phase aller à domicile, la JSK a marqué le pas en s'inclinant face au CSC (2-0). Pourtant, la formation kabyle a opté pour l'attaque à outrance pour tenter de mettre la pression sur la défense visiteuse dès le coup denvoi. En effet, le Nigérian Uche déclenche les hostilités et aurait pu ouvrir le score à deux reprises n'était la vigilance du gardien Rahmani (8', 11'). Le CSC réplique par son fer de lance Abid mais sa reprise n'est pas bien appuyée (16'). Sur l'action suivante, Hamroun déborde sur le côté droit et sert un véritable caviar à Uche qui rate sa reprise face à la cage vide (17'). Tous ces ratages, la JSK allait les payer cash puisque Beldjilali profite d'un coup franc pour tromper la vigilance de Salhi auteur d'une bévue monumentale (21'). Piqués au vif, les Canaris vont assiéger littéralement le camp constantinois et auraient pu niveler le score si Rahmani n'avait pas sauvé miraculeusement sa cage sur des tentatives bien appuyées de Tafni (23'), Hamroun (25') et surtout Souyad (27'). Mais ce fut encore Beldjilali qui a failli tromper à deux reprises Salhi mais ce dernier a fait preuve de beaucoup plus de vigilance (35', 39'). Uche, encore lui, est contré in extremis dans les six yards par Chahrour (36'). La JSK maintient sa pression dans un stade survolté et aurait pu remettre les pendules à l'heure, peu avant la pause sur un coup franc plein axe de Hamroun qui fut dévié et qui aurait pu prendre à contre-pied Rahmani (44'). Et lorsque, après la pause, le jeune Oukaci ratait incroyablement une occasion de battre Rahmani, alors qu'il était pratiquement seul dans les six mètres, l'on comprit alors que la JSK allait connaître une autre déception (46'). Plus grave encore, Beldjilali allait s'illustrer encore une fois par une ouverture lumineuse dont le capitaine Lamri profita pour s'en aller battre d'un tir croisé l'infortuné Salhi (49'). Menée 2-0, la JSK jette toutes ses forces dans la bataille, mais Uche n'était visiblement pas dans son jour lui qui allait rater encore deux bonnes occasions de revenir dans le match (58', 60'). Il s'est même vu refuser un penalty qui aurait pu relancer le match dans le dernier quart d'heure (75'). Mohamed Haouchine