Avant la démission ce jeudi de Jim Mattis, le ministre de la Défense des Etats-Unis, Donald Trump avait annoncé, le 15 décembre, le départ de Ryan Zinke, son ministre de l'Intérieur, chargé de la gestion des parcs nationaux, des territoires fédéraux et des affaires amérindiennes. "John Kelly partira à la fin de l'année" : c'est ainsi que Donald Trump a scellé, le 8 décembre devant les journalistes, le destin de son plus proche conseiller qui avait rejoint la Maison-Blanche le 31 juillet 2017. Jeff Sessions a démissionné "à la demande" de M. Trump en novembre. Nikki Haley avait annoncé début octobre sa décision de quitter son poste d'ambassadrice à l'ONU à la fin de l'année. Donald Trump avait accepté la démission de Scott Pruitt, le 5 juillet, le dirigeant de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), qui a minutieusement détricoté le bilan environnemental de Barack Obama. L'ancien PDG d'Exxon Mobil a été limogé de son poste de chef de la diplomatie le 13 mars, après des mois de tensions et d'humiliations de la part de M. Trump sur la stratégie diplomatique américaine, que ce soit sur l'Iran ou la Corée du Nord. Il a été remplacé par le chef de la CIA, Mike Pompeo. Gary Cohn, conseiller économique et ancien patron de la banque d'investissement Goldman Sachs, a quitté son poste de conseiller économique principal du président le 6 mars pour protester contre la décision du dirigeant d'imposer de nouveaux droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium. Steve Bannon a démissionné le 18 août 2017. Le "président Bannon", comme était surnommé ce conseiller de l'ombre très influent, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle remportée par Donald Trump. Michael Flynn n'a tenu que 22 jours comme conseiller à la Sécurité nationale. Il avait été remplacé par H.R. McMaster, général trois étoiles qui a à son tour quitté ses fonctions après plusieurs mois passés dans une position très affaiblie.