Le patron de la CIA sous l'ère du futur président américain est connu. Le républicain a nommé Mike Pompeo, élu républicain du Kansas, chef de la CIA, et Jeff Sessions, sénateur de l'Alabama, à la Justice. La future administration Donald Trump commence à prendre forme. Le président élu a d'ores et déjà désigné dimanche 13 novembre Reince Priebus, président du Comité national du Parti républicain (NRC), fidèle soutien durant la campagne électorale, au secrétariat général de Washington. L'ultraconservateur Stephen Bannon, ancien banquier chez Goldman Sachs, devient stratège en chef et proche conseiller du président. L'ex-général Michael Flynn s'est vu proposer jeudi 17 novembre le poste de conseiller à la sécurité nationale. Mike Pompeo, élu républicain du Kansas, a lui été nommé directeur de la CIA ont fait savoir les autorités. D'après NBC News, James Clapper, chef de la CIA, a annoncé qu'il avait donné sa démission à Barack Obama et qu'il n'avait pas l'intention de rester à ce poste durant la période transitoire avant l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Clapper est un lieutenant général retraité de l'US Air Force et il était chargé depuis 2010 de la supervision des différentes agences de renseignement américaines, à savoir la CIA, la NSA et le FBI. Alors que son mandat arrive à son terme, James Clapper a précisé, jeudi 17 novembre 2016, au Congrès américain avoir « envoyé ma lettre de démission hier». Clapper a justifié sa décision par un désaccord avec Donald Trump, qu'il accuse d'avoir été le complice d'une prétendue «ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine». Le républicain triomphant avait exprimé la détermination d'aboutir à la paix avec Poutine et de lutter contre Daech en Syrie. Il a également exprimé son intention de ne pas exiger le départ d'El Assad. En désignant Mike Pompeo nouveau chef de la CIA, en remplacement de James Clapper, le futur président américain réitère son attachement à la paix avec la Russie et au renforcement dans la lutte contre Daech. Mike Pompeo ne s'entendait pas avec le chef démissionnaire de la CIA qu'il accuse de ne pas avoir estimé le degré de menace de Daech en Irak. La désignation de Mike Pompeo dénote de la détermination du nouveau président américain d'en découdre avec Daech. La Russie avait accusé Obama d'avoir qualifié d'«opposants modérés» des extrémistes, dont ceux de Daech, en Syrie. Pendant une trêve, l'armée américaine avait pilonné et tué 83 militaires syriens encerclés par Daech à Deir Ezzor.