Un renfort de choix pour le Chabab qui joue sa survie en Ligue 1. C'était dans l'air. Son nom a été lié ces dernières semaines au CR Belouizdad. Désormais, c'est fait, l'ex-meneur de jeu de l'USMA, Amir Sayoud, s'est engagé officiellement avec le Chabab. Le directeur général sportif, Saïd Allik, et son homologue de l'USMA, Abdelhakim Serrar, ont trouvé un accord cette semaine, surtout après que Zouari eut signé avec le club de Soustara. Sayoud qui ne faisait plus partie des plans de l'entraîneur usmiste, veut relancer sa carrière avec le Chabab. Il a signé hier un contrat de 30 mois au profit du CRB. L'ex-joueur d'Al-Ahly d'Egypte a été de ce fait transféré définitivement au CRB. Un transfert définitif qui a coûté au CRB les yeux de la tête : 1,12 milliard de centimes. En effet, Saïd Allik est tombé d'accord avec Serrar pour acheter la lettre de libération du joueur à 1,12 milliard de centimes, mais Serrar avait exigé également des dirigeants belouizdadis de payer à Sayoud la mensualité du mois de décembre sachant que ce dernier touchait à l'USMA 270 millions de centimes par mois. Ce qui fait que la libération de Sayoud a coûté 1,147 milliard. En outre, le manager de Sayoud a exigé de mettre une clause libératoire dans le contrat de son joueur qui stipule que si le CRB est rétrogradé en fin de saison, le contrat du joueur sera automatiquement résilié. Sayoud, et selon nos sources, a accepté de céder trois mois de ces 7 mensualités à l'USMA. Il ne devrait percevoir que quatre salaires. Enfin, il est à noter qu'Amir Sayoud touchera au CRB 280 millions de centimes par mois. Il sera qualifié dès aujourd'hui nous dit-on. Cependant sa participation ou pas au match de demain face à l'ASAM n'est pas encore confirmée. Il réclame 2 milliards à l'USMA n Amir Sayoud, qui a cédé trois mensualités à l'USMA, réclame 2 milliards de centimes à la direction usmiste, l'équivalent de quatre mois de salaires non encore perçus. Le directeur général de l'USMA, Abdelhakim Serar, devrait au plus vite régler le cas du joueur Sayoud au risque d'avoir des embrouilles avec la CNRL.