Du 13 au 16 mars aura lieu à Batna la première édition de ce festival dédié au court métrage, qui verra la participation de réalisateurs amateurs ainsi que la tenue de plusieurs ateliers de formation sur les différents métiers du cinéma. Le paysage culturel DZ verra bientôt la naissance d'un évènement dédié au 7e art. Initié par le réalisateur Issam Taachit et une bande de copains d'artistes et d'étudiants, ce projet visera à promouvoir les jeunes talents algériens activant dans le domaine cinématographique. Consacré au court métrage, le festival Imedghassen Film, qui se déroulera à Batna du 13 au 16 mars prochain, a pour première vocation de "lancer des ateliers de formation sur les techniques de l'écriture d'un scénario, de la réalisation et de l'image", nous a confié le commissaire du festival, Issam Taachit. Et d'ajouter : "Ce festival a pour but également de donner la chance aux réalisateurs amateurs d'inscrire leurs films en compétition, de les encourager et de les accompagner dans leur travail." Pour cette édition, les organisateurs inviteront des personnalités entre réalisateurs, producteurs et comédiens confirmés afin de permettre des moments "de partage et d'échange d'expériences avec la nouvelle génération". Concernant le choix de Batna, Issam Taachit nous a indiqué que "cette ville comporte un parc important de salles de cinéma mais qui sont inexploitées. À travers ce festival, nous espérons relancer le 7e art dans cette région et dans les Aurès". Et de renchérir : "Comme le festival porte le nom du tombeau d'Imedghassen, nous escomptons également attirer le tourisme culturel à Batna." Au sujet de la programmation de cette première édition, il sera question pour cette année d'un "festival national ouvert à tous les réalisateurs amateurs. Les critères de sélection seront seulement portés sur la qualité du film, qu'il soit fait avec tous les ingrédients d'un court métrage et qu'il ne dépasse pas 25 mn", a-t-il expliqué. Et de préciser à ce propos : "Nous n'avons pas imposé de thématique, notre but est de donner la chance à tous." À noter que pour cette première édition, les activités (projections et ateliers) auront lieu au théâtre régional de la ville ainsi qu'à la maison de la culture. Seulement quatorze productions seront sélectionnées afin de concourir pour le prix du meilleur film, le prix du jury, ceux de la meilleure réalisation, du meilleur scénario et de la meilleure image. Pour la réussite d'un tel évènement, cela demande un budget important, et c'est l'un des plus grands handicaps de cette équipe de jeunes passionnés qui aspirent à relancer le cinéma dans les Aurès. "Pour la réussite d'un tel événement, il faudrait beaucoup de moyens. Nous avons reçu des promesses du ministère de la Culture et de la wilaya de Batna, mais nous sommes toujours dans l'attente d'une réponse", nous a-t-il confié. Et de poursuivre : "L'Onda nous a aidés, mais cela reste insuffisant. D'ailleurs, nous attendons quelques confirmations par d'éventuels sponsors privés." Malgré les restrictions budgétaires, Issam Taachit et son équipe espèrent réaliser de grandes choses pour ce festival, notamment qu'il devienne "international pour la prochaine édition. Nous avons pris contact avec des personnalités arabes et occidentales pour animer les ateliers et les formations. Mais pour la concrétisation de ce projet, nous espérons avoir de l'aide financière afin de mener à bien nos objectifs".