M. Issouli Mohamed, directeur central de la BMPJ, a inauguré avant-hier le siège de la BMPJ de la daïra d'Adekar. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence du colonel de la Gendarmerie nationale, du chef de la Sûreté de wilaya, des patriotes de la région et du wali de Béjaïa. C'est le complexe touristique Lambert, qui avait servi de siège de daïra puis de discothèque, qui a été aménagé pour accueillir le siège de la BMPJ et qui n'a rien à envier à celui de la Sûreté de wilaya. Au cours de la visite des différents services de cette structure sécuritaire, Issouli Mohamed n'a pas manqué de s'enquérir de la situation sécuritaire dans la région et de donner des orientations claires et des instructions fermes à son subalterne en matière de lutte antiterroriste dans la daïra d'Adekar. Le nouveau responsable de la BMPJ de la daïra d'Adekar semble, au regard de ses réponses, maîtriser parfaitement les mouvements des groupes terroristes du GSPC qui agissent dans la région et qu'il estime à 80 éléments. La BMPJ opérera dans l'avenir dans sa lutte antiterroriste dans les communes de Beni-Ksila, Taourirt-Ighil, Adekar, Toudja, El Kseur et Tifra, en collaboration avec la Sûreté de daïra d'El Kseur. Il faut dire effectivement que dans tous ces maquis, les groupes terroristes des GSPC perpétuent des assassinats, des hold-up et des rackets des citoyens. L'ouverture de cette BMPJ à Adekar, qui devait se faire déjà l'année dernière, après l'opération de ratissage d'envergure de l'ANP dans la région menée par le général Saïd El Bey qui a permis l'élimination de “l'émir” national du GSPC, Nabil Sahraoui, et sept de ses acolytes, a été accueillie favorablement par la population de la région. Au-delà de la lutte implacable contre le terrorisme de la part de cette nouvelle BMPJ d'Adekar, la population de la région espère une autre lutte efficace contre les fléaux sociaux, particulièrement la drogue, qui prend ces derniers temps des proportions alarmantes dans le milieu juvénile qui a échappé aux mailles des services de sécurité grâce au terrorisme justement qui sévit dans la région et qui se conjugue avec les dealers si ce n'est avec leurs parrains. L. Oubira