Frontalement interpellé par le député socialiste Carlo Sommaruga sur la question des avoirs transférés illégalement en Suisse par le clan Bouteflika, le gouvernement helvétique a fourni une réponse pour le moins évasive qui dénote la gêne des autorités de ce pays sur le sujet. "Il est notoire que les banques suisses détiennent des avoirs algériens illégitimes. Pour prévenir leur disparition et le non-retour au peuple algérien, le Conseil fédéral entend-il geler ces avoirs ?" À cette question, le représentant du Conseil fédéral s'est contenté de dire qu'en matière de lutte contre les avoirs d'origine illicite, "la Suisse a développé un dispositif s'appuyant sur deux piliers principaux : la prévention et la répression".