Il n'y a "pas de vacance" du pouvoir en Tunisie, a assuré hier un conseiller du président de la République, Béji Caïd Essebsi, hospitalisé après un malaise "grave" et dont l'état est "stationnaire". Béji Caïd Essebsi, 92 ans, a été hospitalisé dans un état critique jeudi, le jour où un double attentat-suicide revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) a tué un policier à Tunis, faisant ressurgir le spectre de la violence. "Nous avons un président, il n'y a pas de vacance constitutionnelle" du pouvoir, a affirmé Noureddine Ben Ticha, un des conseillers de M. Essebsi à la radio privée Express FM, sans autre détail. Selon lui, l'état du président est "stationnaire". Après l'annonce de sa mort par plusieurs médias, le Premier ministre Youssef Chahed a indiqué jeudi s'être rendu à son chevet, assurant qu'il était dans un état "stable". Il a appelé à ne pas diffuser "des informations fausses semant la confusion". Ceci étant, une absence prolongée du président ouvrirait la voie à une période d'incertitude politique. R. I./Agences