ORAN 16 décès depuis le début de la saison estivale 16 personnes sont mortes par noyade depuis le début de la saison estivale à Oran, a-t-on appris mardi auprès de la Protection civile de la wilaya. La dernière noyade a été enregistrée lundi au niveau de la plage de Marsat El-Hadjadj où un jeune de 21 ans s'était aventuré tôt le matin, avant le début de la surveillance de cette zone par les sapeurs-pompiers, a indiqué la même source. À l'exception de cette victime, a-t-on précisé, tous les autres corps, dont 6 durant juin et neuf 9 en juillet, avaient été repêchés dans des plages interdites à la baignade cet été, en l'occurrence six 6 à Aïn El-Turck, Sidi Moussa, Cap Carbon et une partie d'El-Mactâa. Par ailleurs, plus de 2 800 estivants ont été sauvés de la noyade et 42 évacués vers les centres d'hospitalisation d'urgence, suite à plus de 5 000 interventions effectuées sur le terrain. Pour rappel, et durant la même période de l'été 2004, 2 115 personnes avaient été secourues, 27 autres évacuées et 4 041 interventions opérées, alors que 28 plages étaient autorisées à la baignade, soit 3 de plus que pour cette saison estivale 2005, relève-t-on. Selon la même source, 4 millions d'estivants ont déjà foulé le sable des plages de la côte oranaise cet été. ENVIRONNEMENT Etude pour la prise en charge de Oued El-Bayadh Une étude pour la prise en charge de Oued El-Bayadh est en cours d'élaboration au niveau de la direction de l'hydraulique de la wilaya d'El-Bayadh. Cette étude prendra en charge l'ensemble des risques engendrés par l'oued traversant le chef-lieu de wilaya, et ce dans le cadre d'un projet de protection de toute la cité, a-t-on appris auprès de la direction de l'hydraulique. Cet oued, réceptacle des eaux usées domestiques, constitue “un point noir” pour l'image de la ville d'El-Bayadh et un thème récurent pour ses habitants, qui déplorent les dangers de santé publique qui les guettent. En effet, et particulièrement durant la saison estivale et des grandes chaleurs, l'oued en question devient une source de propagation de maladies à plusieurs vecteurs, dont la transmission hydrique. En période hivernale, ce cours d'eau est également la cause d'inondations, notamment pour les riverains confrontés aux aléas des crues provenant aussi des chutes de neige et des pluies torrentielles. R. N. /APS