L'entraîneur français du CSC est sorti de son mutisme et n'a pas hésité à fustiger le manager du club, en l'occurrence Boukhedenna, qu'il a ouvertement accusé de "menteur". Juste après la rencontre amicale livrée samedi soir au stade Hamlaoui face au club de Telaghma, remporté 2-0, le coach du CS Constantine, Denis Lavagne, a mis fin aux rumeurs le donnant partant, tout en réitérant son intention de poursuivre sa mission à la tête de l'équipe, malgré les vives critiques dont il a fait l'objet de la part des supporter et du manager du club : "Je le dis haut et fort : je suis bien au CSC et je veux continuer ma mission jusqu'au bout." Apportant des précisions concernant l'affaire de l'agression dont il a été victime mercredi dernier lors de la séance de reprise, il dira : "J'ai effectivement été victime d'agression de la part de supporters, juste après la séance d'entraînement, et je ne comprends vraiment pas l'attitude du manager du club qui s'est empressé de démentir, alors qu'il n'était même pas sur les lieux au moment des faits ou peut-être qu'il savait ce qui allait arriver et s'est empressé de quitter les lieux, je ne saurais le dire. Je dis à ce manager tout d'abord de cesser de me critiquer dans les colonnes des journaux et qu'il ferait mieux de s'occuper de son travail, à savoir assurer les conditions nécessaires aux joueurs pour bien travailler, car jusqu'à l'heure on s'entraîne avec les ballons de la saison dernière, de même qu'on manque d'équipements sportifs." Au sujet du contact qu'il a reçu de l'équipe national guinéenne, il dira : "J'étais le premier étonné par cette offre, car je ne suis pas demandeur d'emploi. Je le dis encore une fois de plus, je me sens bien au CSC et je n'ai nullement l'intention de changer d'air, contrairement à ce que l'on veut faire croire à l'opinion sportive. Je tiens également à préciser que c'est la fédération guinéenne qui a demandé mes services pour éventuellement discuter si l'offre m'intéresserai et non moi qui a envoyé mon CV ou quelque chose dans ce genre, comme cela a été colporté." Des déclarations qui vont certainement "envenimer" l'atmosphère entre Lavagne et Boukhedenna qui a ouvertement demandé aux responsables du club de le limoger et a même entrepris des contacts avec plusieurs entraîneurs, à l'image de Bouakaz et Taoussi, au moment où les responsables du club essayent de "calmer" le jeu, car sachant bien qu'une rupture unilatérale du contrat de l'entraîneur va coûter à l'ENTP plus de 4 milliards de centimes. Ils se sont empressés de demander à tout le monde de prendre ses responsabilités, à commencer par les joueurs afin de redresser la barre et renouer avec la gagne dès le prochain match face au CABBA, prévu ce jeudi. À noter que la LFP a refusé la demande de la direction d'avancer l'horaire du match à 17h et l'a maintenu à 20h30. ADLÈNE R.