Des citoyens du village de Taourirt Aden ont organisé un sit-in devant les bureaux de l'Algérienne des eaux (ADE) pour se plaindre de la qualité des prestations de services de cette institution dont personne ne peut se passer. Si les factures sont périodiques et salées, la distribution laisse à désirer. Quand ce n'est pas un robinet éternellement à sec, devenu accessoire d'ornement dans les foyers, c'est une distribution au compte-gouttes ou à des heures impossibles et pour des durées trop limitées pour permettre aux citoyens de s'approvisionner en précieux liquide. Quant à parler de pression ou de quantité, loin s'en faut ! Les citoyens ne peuvent accepter que certaines zones soient mieux approvisionnées que d'autres, que les tuyauteries qui ont besoin d'être rénovées ne le soient pas ou que l'on dise que les moyens ne permettent pas de satisfaire tout le monde. Ne constate-t-on pas, chaque jour que Dieu fait, que les rues sont largement irriguées, aspergées à longueur de journée quand les robinets des foyers demeurent secs ? Et dire que certaines fuites dans des endroits connus de tous continuent d'attendre que les réparations soient effectuées : c'est à croire que tout le monde constate ce que les responsables continuent d'ignorer ou refusent de voir. Les quantités perdues sont trop importantes pour être ignorées ou négligées. Le responsable local a promis que cette situation sera étudiée et que des solutions seront apportées afin que tous les foyers soient alimentés dans la mesure du possible et que les tuyauteries défectueuses soient réparées et que la distribution d'eau potable sera aussi équitable que possible. Les citoyens, conscients du manque flagrant de moyens, se sont sentis réconfortés dans leurs droits et satisfaits des promesses du responsable local. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont prêts à se mobiliser pour que leur village bénéficie de ce précieux liquide au même titre que tous les autres villages de la daïra de Mekla. SaId MECHERRI