Constat difficile à admettre pour les uns, allant de soi pour les autres. Les citoyens, qui habitent les localités dont l'eau est gérée par l'APC, consomment cette denrée moyennant un prix très symbolique, voire gratuit, comme c'est le cas à Beni Tamou. Le contraire est pour ceux qui habitent Blida et les neuf communes dont la distribution de l'eau potable relève de l'Algérienne des eaux (ADE) puisque ces derniers grondent devant les « factures salées ». De 1500 à 3000 DA chaque trimestre, la facture de consommation atteint facilement, et dépasse même, le million de centimes en une année, une somme toujours en moins de dépensée pour pas moins de 16 communes. Ce flagrant décalage est appelé toutefois à disparaître le jour où les services de l'ADE prendront en charge la gestion de l'eau des 25 communes de la wilaya de Blida.