Le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) dénonce hier dans un communiqué l'interpellation de son Président, Fersaoui Abdelouhab, le jeudi, devant le tribunal de Sidi M'hamed et sa mise sous mandat de dépôt le lendemain (vendredi). Sur les circonstances de son incarcération, le bureau national de RAJ explique qu' « après son interpellation le 10 octobre aux alentours de midi trente minutes, à la fin du rassemblement de soutien aux détenus.es devant le tribunal de sidi M'hamed, par les agents de police en civil, il a été interrogé et présenté en fin de journée, à 20h, devant le procureur de la république qui l'a transféré devant le juge d'instruction de la 10e chambre du tribunal de sidi m'hamed », ajoutant qu' « il a été décidé de sa mise sous mandat de dépôt à la prison d'El Harrach le jeudi 10 octobre 2019, sans la présence des avocats et sans informer sa famille ». Le Rassemblement qualifie par ailleurs, les deux chefs d'inculpation retenus contre lui, à savoir « atteinte à l'intégrité du territoire national » et « incitation à la violence», prévus dans les articles 74 et 79 du code pénal, de « fallacieux et injustes ». Le RAJ n'a pas manqué également de dénoncer, entre autres « cette atteinte flagrante aux procédures judiciaires », « loi sur les hydrocarbures élaborée par un pouvoir illégitime » et « la poursuite des compagnes d'arrestations arbitraires ». Imène AMOKRANE