Résumé : Le mariage eut lieu dans une ambiance de gaîté. Le couple s'unit pour le meilleur et pour le pire. Comme cadeau de noces, Djamel offrit à sa femme un voyage en Egypte. Mais à leur retour, Samia, qui s'attendait à être reçue à bras ouverts, est fort déçue. Djamel se lève : -Allons Samia, tu ne vas pas en faire un drame… Ma mère te fait peut-être un peu la tête, mais d'ici tout à l'heure, tout va rentrer dans l'ordre. Tu verras. -Qu'est ce qui va rentrer dans l'ordre ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal, moi ? -Mais rien ma chérie. Je te conseillerais plutôt de ne pas faire attention aux caprices d'une vieille femme… La jeune femme demeure sans voix quelques secondes avant de rétorquer : -Djamel, tes parents nous reçoivent froidement, alors que nous rentrons d'un voyage. Franchement, je m'attendais à un meilleur accueil. Djamel prend sa femme dans ses bras et l'embrasse sur le front : -S'il te plaît ma chérie. Oublions tout ça, et allons dîner ! -Où ça ? -Chez ma mère bien sûr. Tu n'auras pas le temps de préparer quoi que ce soit pour ce soir, et en plus il n'y a absolument rien dans le frigo. Et puis, tu es fatiguée. -Même si je dois crever de faim, je n'ai pas le courage de redescendre affronter encore une fois le regard froid de ta mère. -Tu vas redescendre avec moi… Ne crains rien, je resterai à tes côtés, et je tenterai de détendre l'atmosphère. Aller Samia, fais-moi plaisir et ne déclenche pas un orage le premier jour de notre retour d'un voyage de noces. Samia pousse un soupir et se laisse tomber sur un fauteuil : -Je ne sais plus quoi te dire Djamel, sauf que je suis vraiment déçue par le comportement de tes parents à mon égard. -Tu te fais inutilement des idées ma chérie ! Samia lui jette un regard sévère : -Ah oui ! C'est moi maintenant qui me fais des idées ! Djamel vint s'asseoir à côté d'elle et lui entoure les épaules : -Ma poupée de sucre est fâchée… Que pourrais-je faire pour la détendre ? Samia se dégage : -Rien. Je vais me changer et nous descendrons ensemble. Mais au premier regard malveillant de ta mère, je remonte… Je pourrais facilement m'en passer de ce dîner, avec ces quelques kilos que j'ai pris ces derniers temps, un petit régime ne me fera pas de mal. Djamel sourit : -Moi, je te préfère ainsi. Tu es très bien proportionnée pour une poupée de sucre. Elle lui pince la joue : -Quand cesseras-tu donc de m'appeler la poupée de sucre ? -Jamais… Jamais, je ne cesserais de t'appeler ainsi. Quand je t'ai rencontrée, tu avais de la crème pâtissière sur le nez, et plein de sucre dans les cheveux. C'est ainsi que je t'ai aimée, et c'est cette image qui me revient à chaque fois que je pense à toi. Samia se lève : -Allons dîner… Mais je te préviens que je mettrais ma menace en exécution si… -Ta... Ta... Ta… On va pas te dévorer ma chérie. Nous ne vivons pas dans une jungle tout de même ! -Bien. Nous allons voir ça. Elle sourit d'un air menaçant et ajoute : -Tu vois Djamel, il n'y a pas que les femmes qui sont soumises ! -Je le sais. Chez mes parents, c'est toujours ma mère qui mène la barque, mais cela ne sera plus de mise avec moi désormais, car tu es là maintenant. -Je l'espère...
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