Le retard dans le lancement des travaux de réhabilitation a provoqué des perturbations lors de la rentrée scolaire 2019-2020, notamment à Skikda, Collo et Azzaba. Des trois paliers de l'enseignement scolaire, la situation des établissements scolaires dans le cycle primaire est la plus inquiétante. La dégradation se trouve à tous les niveaux et touche presque toutes les structures, surtout au niveau des toits, des blocs sanitaires et des clôtures. Cette situation s'est empirée durant le quinquennat 2014-2018 où ces établissements ont été complètement ignorés avec zéro budget pour l'entretien et la réhabilitation, sachant aussi qu'un grand nombre de ces établissements scolaires sont très anciens et gagnés par la vétusté. Les établissements les plus touchés par les dégradations sont surtout ceux se trouvant dans les zones montagneuses, en raison des aléas climatiques. On constate aussi que des établissements scolaires budgétisés n'ont encore pas entamé les travaux comme ceux se trouvant dans les communes de Zitouna, Kanouaâ, El-Hadaïek et Sidi Mezghiche. Le retard dans le lancement des travaux de réhabilitation a provoqué des perturbations lors de la rentrée scolaire 2019-2020, notamment à Skikda, à Collo et à Azzaba. Des parents d'élèves ont été contraints de garder leurs enfants et leur ont interdit de rejoindre des écoles qui se trouvaient dans un piteux état. Selon un cadre de la direction de l'Education, en dépit de l'argent octroyé à la wilaya, des lacunes sont constatées au niveau des sanitaires, expliquant que, dans la majorité des cas, les fiches techniques ne prennent curieusement pas en charge les blocs sanitaires. Des écoles avec des dégradations importantes, comme celle des Frères-Bouaninbaâ El-Harrouch, Gharbi-Hocine à Essebt et Boutouga-Brahim à Skikda, a poussé le CTC à recommander des travaux de confortement, faisant appel à des bureaux d'études afin d'éviter à l'avenir une éventuelle tragédie. Deux écoles qui sont Aïeche-Rabah à Collo et Sidi-Saïd à Bekkouche-Lakhdar, menaçant la sécurité des élèves et même des passants, ont été définitivement fermées, avec la recommandation de leur démolition totale et de leur remplacement par de nouvelles structures. Sauf qu'aucun budget n'a été encore attribué pour la reconstruction de ces établissements scolaires. Cependant, la grande satisfaction est qu'on ne badine pas avec le chauffage des salles de cours, puisque d'importants budgets sont attribués chaque année. Ainsi, selon notre interlocuteur, que nous avons pu vérifier lors de nos visites effectuées dans un certain nombre d'écoles, le chauffage central est généralisé dans 90% des écoles. Les écoles ne disposant pas de gaz de ville sont dotées de poêles à gaz ou à mazout. Afin de se prémunir de tout incident, comme des pannes dans les chauffages centraux, la direction de l'Education dispose aussi d'un stock de poêles divers pour intervenir immédiatement.