L'entraîneur El-Hadi Khezzar s'est dit "surpris" et "consterné" par la manière de son limogeage de la barre technique du NC Magra, affirmant que la décision prise par la direction était "inexpliquée". "Franchement, j'étais surpris d'apprendre mon limogeage via les médias. Je n'ai à aucun moment songé à partir de Magra. Certes, j'étais absent à la reprise, du fait que je me trouve actuellement au chevet de mon fils qui s'est fait opérer à Dubaï (Emirats arabes unis), où ma famille est établie. La procédure classique pour limoger un entraîneur absent n'a pas été respectée, il devait y avoir trois mises en demeure pour le faire. C'est une décision inexpliquée", a indiqué Khezzar, contacté au téléphone par l'APS. La direction du NC Magra, 15e et premier relégable avec 15 points, n'a pas mis trop de temps pour trouver le successeur de Khezzar, en désignant lundi Hadj Merine, qui doit néanmoins résilier son contrat avec l'OM Arzew (Ligue 2). "Avant le match des 1/32 de finale de la Coupe d'Algérie face au CS Constantine (défaite 4-1, ndlr), je me suis réuni avec le président pour discuter de la nécessité de se renforcer au mercato d'hiver et de régulariser joueurs et staff technique sur le plan financier. Je me suis déplacé le 31 décembre à Dubaï pour des raisons familiales. Avant mon départ, j'ai tenté de contacter le président à plusieurs reprises. En vain. J'ai raté la reprise mais j'avais en ma possession un justificatif pour pouvoir rester au chevet de mon fils. Je regrette beaucoup le comportement du président qui n'a pas daigné chercher après moi", a-t-il ajouté. Evoquant son avenir, Khezzar, qui avait succédé au NCM à Karim Zaoui, a révélé avoir été "touché par certains clubs algériens", sans pour autant donner plus de détails sur sa future destination. "Pour le moment, je me trouve auprès de ma famille à Dubaï pour me reposer. J'ai, certes, eu des touches avec des clubs algériens, mais il n'y a encore rien de concret. Je tiens à préciser que je n'ai eu aucun contact avec un club du Golfe."