Le gouvernement centrafricain a vivement condamné, mardi, les récentes violations de l'accord de paix de février 2019 par le groupe armé l'Union pour la Centrafrique (UPC). Le gouvernement centrafricain "a fait connaître aux partenaires internationaux qu'il n'est plus acceptable de laisser l'UPC narguer l'accord de paix", et qu'"il est temps de ne plus se contenter des pressions politiques sur ce groupe armé", a déclaré un membre du cabinet du ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Kévin-Dimitri Yalangba, dans un communiqué du gouvernement. "L'UPC mettait en œuvre les dispositions de l'accord de paix avec mauvaise foi, et il est temps de mettre en application toutes les mesures de rétorsion prévues par ledit accord", a-t-il ajouté. Le 4 janvier, le meurtre d'un élément des Forces armées centrafricaines (FACA) par des éléments de l'UPC dans la ville centrafricaine d'Alindao (Centre-Est) a tourné en affrontement, engendrant des morts et des blessés dans les deux camps. Deux sites de déplacés internes ont également été incendiés par les éléments de l'UPC.