Bien avant les dernières chutes de pluie, plusieurs quartiers de la commune de Chettia, dans la wilaya de Chlef, étaient presque entièrement inondés par des eaux usées. Et avec les récentes intempéries, la situation est devenue plus que catastrophique. Pour les habitants de cette importante localité de la commune de Chettia, le calvaire est pénible et insupportable. "Toutes les conduites des eaux pluviales et usées également sont complètement obstruées, ainsi que l'ensemble des avaloirs qui ne fonctionnent presque plus depuis bien logntemps. Comme vous le voyez, nous pataugeons continuellement dans de la boue qui est mélangée aux eaux usées et pluviales qui stagnent à l'intérieur de l'ensemble de notre cité. Il s'agit d'une situation que nous vivons difficilement compte tenu de son ampleur qui ne fait que grandir au fil des années. Et quand l'hiver arrive et les pluies torrentielles commencent à s'abattre sur nous, c'est la désolation qui s'empare de chacun de nous. Toute la cité est alors inondée et devient en un laps de temps un dépotoir où s'entassent un peu partout toutes sortes d'ordures", racontent avec amertume de nombreux habitants de la cité. D'autres citoyens révèlent, toujours dans ce contexte, que même les champs de culture (agrumes, potagers et jardins entre autres) avoisinants n'ont pas échappé aux inondations en question. Ils sont tous détruits par ces eaux (usées et pluviales), dont les odeurs répugnantes et insupportables envahissent l'atmosphère. "Cette abominable odeur que vous sentez maintenant, arrive misérablement de jour comme de nuit même à l'intérieur de nos maisons. Non seulement cette odeur désagréable envenime notre vie quotidienne à l'extérieur comme à l'intérieur de nos foyers, mais aussi toutes sortes de bestioles et autres animaux nuisibles provoquent chez nos enfants des maladies parfois graves et inguérissables. Tout notre environnement est totalement dégradé. C'est vraiment invivable ici ! Nous continuons toujours à vivre cette situation alarmante, alors que les autorités locales compétentes sont au courant de ce que nous endurons depuis des années. Bien qu'elles soient régulièrement informées de notre misère, celles-ci continuent toujours de nous ignorer et de faire la sourde oreille. Elles tardent, on ne sait pourquoi, à prendre en charge nos préoccupations qui consistent, entre autres, à engager des travaux de réparation des conduites et des avaloirs en question pour qu'ils soient, enfin, parfaitement opérationnels", réclament enfin nos interlocuteurs, qui comptent beaucoup sur l'intervention du wali afin que leurs vœux soient cette fois-ci exaucés.