Plus de 250 expatriés en provenance de la Turquie sont arrivés dans la wilaya de Tipasa dans le cadre des mesures de confinement préventives imposées à tous les voyageurs venus de l'étranger, qui sont soumis à la signature d'un document avant leur embarquement, pour éviter des situations équivoques une fois arrivés au pays. Le confinement et l'isolement de ces voyageurs durant deux semaines d'observation sont, pour le moment, la seule mesure capable d'endiguer l'épidémie. Les voyageurs sont installés dans deux hôtels privés, en l'occurrence Essalam de Bou Ismaïl et Namimas de Aïn Tagouraït, qui ont mis leurs infrastructures à la disposition des autorités locales. L'exemple du jeune infecté de Douaouda (hospitalisé depuis samedi à Tipasa dans l'établissement Tagzaït-Abdelkader), revenu d'Espagne où il travaille comme guide touristique dans une agence de voyages, est un exemple pour illustrer la réalité de l'importation du virus, comme cela a été le cas au début de l'épidémie à Blida, d'où la nécessité de ces mesures d'isolement. La mobilisation de ces deux hôtels privés vient en complément à la réquisition de trois unités de l'Entreprise de gestion touristique de Tipasa, dont le complexe touristique Matarès, qui héberge 542 voyageurs qui étaient bloqués dans des aéroports à l'étranger, dans le cadre des mesures de confinement préventives contre la propagation du coronavirus. Les voyageurs ont été répartis entre les complexes La Corne d'or, qui a reçu 150 personnes, le complexe Matarès, qui abrite 272 voyageurs venus du Caire, tandis que l'unité d'El-Beldj a reçu 120 personnes. Mis en observation sanitaire durant deux semaines, ces voyageurs sont suivis par les équipes médicales chargées de détecter les cas suspects à placer en quarantaine et des prélèvements ont été effectués et transmis à l'Institut Pasteur.