Les débuts de la société Serport à la tête de l'USMA sont pour le moins qu'on puisse dire difficiles. Après le verdict de la Cour suprême en février dernier en faveur du club sportif amateur qui réclame deux milliards de centimes pour non-payement de créances antérieures, datées de 2012, du temps de l'ancien propriétaire, l'ETRHB Haddad, la nouvelle direction de l'USMA fait face à une autre sentence défavorable. En effet, la commission du statut du joueur de la Fifa vient de prononcer une sanction d'interdiction de recrutement pour trois mercatos successifs dans le dossier de l'ancien joueur Prince Ibara. Pourtant, la direction usmiste avait reçu au mois d'avril dernier une première correspondance de la Fifa faisant état d'un premier verdict donnant gain de cause à Ibara pour non-paiement d'arriérés de salaires et dommages et intérêts évalués à 200 000 euros. L'information avait été du reste révélée en exclusivité par Liberté le 5 juillet dernier où il était précisé également que l'USMA serait interdite de recrutement si elle ne payait pas cette somme avant le 6 juillet. Cependant, la direction de l'USMA, n'a ni payé cette somme et encore moins introduit un recours au TAS de Lausanne pour défendre ses droits. Une erreur stratégique puisque, comme prévu lundi, la Fifa a mis à exécution sa menace d'interdiction de recrutement tout en précisant que cette sanction sera levée dès que l'USMA s'acquittera de sa dette. Ce que les responsables du club algérois ont promis de faire dès la journée d'hier à en croire les termes du communiqué publié lundi soir sur le site officiel du club. "L'USMA a reçu aujourd'hui, 20 juillet 2020, la notification de la Fifa lui interdisant tout recrutement de nouveaux joueurs tant au niveau national qu'international pour les trois périodes d'enregistrement dans le dossier Ibara. L'USMA a décidé de s'acquitter du paiement de cette condamnation à partir du mardi 21 juillet 2020 par le biais de la Fédération algérienne de football", lit-on dans un communiqué du club. À méditer. NAZIM T.